VIII- Le lien à l’Eglise

92. Parce que être lié à l’ Église c’est être lié au Christ et parce que chacun a reçu, par le Baptême, « l’Esprit Saint qui sanctifie l’Eglise en permanence » (Lumen Gentium 4), Les membres de la Fraternité acceptent intégralement, de corps et de cœur, son organisation et tous les moyens de Salut institués en Elle. Grâce aux liens constitués par la profession de foi, les sacrements, le gouvernement ecclésiastique et la communion, ils veulent vivre cette unité avec le Christ qui dirige l’Église par le Souverain Pontife et les évêques. (Lumen Gentium 14).

93. En tous lieux où les membres de la Fraternité Saint Jean Baptiste sont résidents, ils voueront à l’évêque de leur localité une obéissance totale, conscients que la soumission à l’Esprit Saint qui anime les successeurs des Apôtres est gage de Salut. 94. Quand la Fraternité Saint Jean Baptiste se constituera dans un diocèse, ses membres en informeront l’évêque concerné dans les plus brefs délais et porteront à sa connaissance leurs Statuts, de sorte que l’évêque soit informé au mieux des particularités de l’appel que Dieu adresse à la Fraternité.

95. En vertu des canons 305 §1 et 323 §1, la Fraternité Saint Jean-Baptiste est soumise à la vigilance de l’évêque de Belley-Ars et selon le droit à celle des évêques des autres diocèses où elle est présente. Elle jouit de l’autonomie de fonctionnement que lui reconnaît le canon 323 §2.

96. La Fraternité Saint Jean-Baptiste peut être déclarée éteinte conformément au canon 326 §1 par l’évêque de Belley-Ars si, tout à la fois elle ne se développe pas et se trouve dans l’incapacité de remplir la mission qu’on attendait d’elle. Avant de procéder à cette déclaration, nécessairement au moyen d’un décret écrit, l’évêque de Belley-Ars interrogera personnellement chacun des engagés de l’association et consultera son conseil.

97. Si, ce qu’à Dieu ne plaise, La Fraternité Saint Jean-Baptiste cause un grave dommage à la doctrine ou à la discipline ecclésiastique, ou provoque du scandale chez les fidèles, elle peut être supprimée en vertu du canon 326 §1 par décret écrit de l’évêque de Belley-Ars. Contre ce décret, le responsable de la Fraternité peut engager un recours administratif auprès du conseil pontifical pour les laïcs, en vertu des canons 1732 à 1739.

Dans la même rubrique…

Revenir en haut
Soutenir par un don