L’oraison

L’oraison cherche « Celui que mon cœur aime » (Ct 1,7). Il est cherché, parce que Le désirer est toujours le commencement de l’amour, et Il est cherché dans la foi pure, cette foi qui nous fait naître de Lui et vivre en Lui.

…on ne fait pas oraison quand on a le temps : on prend le temps d’être pour le Seigneur, avec la ferme détermination de ne pas le Lui reprendre en cours de route, quelles que soient les épreuves et la sécheresse de la rencontre. On ne peut pas toujours méditer, on peut toujours entrer en oraison, indépendamment des conditions de santé, de travail ou d’affectivité. Le cœur est le lieu de la recherche et de la rencontre, dans la pauvreté et dans la foi.

L’oraison est la remise humble et pauvre à la volonté aimante du Père en union de plus en plus profonde à son Fils bien-aimé.

L’oraison est un don, une grâce ; elle ne peut être accueillie que dans l’humilité et la pauvreté. L’oraison est une relation d’alliance établie par Dieu au fond de notre être. L’oraison est communion : la Trinité Saint y conforme l’homme, image de Dieu « à sa ressemblance »

L’oraison est aussi le temps fort par excellence de la prière. Dans l’oraison, le Père nous « arme de puissance par son Esprit pour que se fortifie en nous l’homme intérieur, que le Christ habite en nos cœurs par la foi et que nous soyons enracinés, fondés dans l’amour » (Eph 3, 16-17)

L’oraison est écoute de la Parole de Dieu. Elle participe au « Oui » du Fils devenu Serviteur et au « Fiat » de son humble servante.

L’oraison est silence, les paroles dans l’oraison ne sont pas des discours mais des brindilles qui alimentent le feu de l’amour.

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